JARDINAGE

Les orchidées rares – Phalaenopsis

Les orchidées rares - Phalaenopsis
Written by Helene

Toutes les orchidées, même si elles appartiennent à une seule famille botanique (même très étendue), regroupent diverses espèces qui font de la famille des Orchidacées l’une des plus nombreuses du règne végétal : elles ne rivalisent pour la primauté qu’avec les Astéracées (communément appelées Marguerites). ). Qu’il suffise de dire qu’il existe 650 genres et plus de 25 000 espèces d’orchidées, ainsi que d’innombrables hybrides. 

La classification des orchidées est une opération très difficile, surtout en raison de la présence sur le marché d’espèces “hybrides”, ou non spontanées et donc non pures. Cependant, les orchidées sont classées selon les paramètres suivants :

polices de fleurs et de feuilles

aspect général de la plante

habitat des plantes

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Biologiquement, nous pouvons diviser les orchidées en épiphytes, semi-épiphytes, pauvres, terrestres et parasites. Les premiers ont des racines aériennes et utilisent des arbres comme support. Ces derniers vivent sur des branches ou des rochers. Les troisièmes vivent enracinés au sol avec des racines volatiles. Le quatrième, qui pousse dans le sol avec des racines accrochées au sol. Les cinquièmes, en revanche, sont ceux qui, ne possédant pas de chlorophylle, se nourrissent de matière organique présente dans le milieu qui les entoure.

Espèces

Parmi les orchidées les moins communes, on retrouve certainement le genre Angraecum, bien connu en Afrique et comprenant environ 200 espèces.Parmi les nombreuses, nous soulignons les :

Angraecum sesquipadale, également appelée “Etoiles de Bethléem”, dont les fleurs sont de couleur blanc-vert et atteignent 17 cm. Originaire de Madagascar, cette plante a besoin de lumière et d’humidité.

Angraecum distichum, aux petites feuilles (0,5 cm) formant des tresses pendantes de 10 à 20 cm. Il a besoin de chaleur et d’humidité.

Angraecum eburneum, pouvant atteindre 2 mètres de haut et dont les fleurs atteignent 7 cm.

Le genre Miltonia comprend à la place :

Miltonia spectabilis, du Brésil, dont les fleurs atteignent jusqu’à 8 cm, blanches avec des voiles foncés.

Miltonia clowesi, également du Brésil, avec des feuilles qui atteignent jusqu’à un demi-mètre et des fleurs d’environ 8 cm, dont les pétales ont des stries jaunes.

L’Odontoglossum crispum appartient au genre Odontoglossum, en forme d’épis, avec de grandes fleurs blanches avec des taches sombres

Le genre Riossoglossum, l’un des plus récents, abrite le Riossoglossum grande, également connu sous le nom d'”orchidée tigrée”, avec des fleurs jusqu’à 15 cm de long, jaunes avec des stries sombres.

Le genre Laelia a :

les anceps Laelia, très simples à cultiver, dont les fleurs sont roses ;

le Laelia cinnabarina, d’origine brésilienne, avec un maximum de 12 fleurs de 5 cm, de couleur rougeâtre.

Le Lycaste virginalis appartient au genre américain “Lycaste”, la fleur nationale du Guatemala, qui produit des fleurs roses de 15 cm.

Le genre Zygopetalum, quant à lui, a le Zuopetalum intermedium, avec des fleurs de 7 cm en épis de plus de 60 cm.

Cultivation

Il est très difficile de cultiver une espèce rare “en captivité”, à la fois parce qu’elles sont aujourd’hui protégées et parce qu’elles s’adaptent difficilement à un environnement différent du leur. Mais rentrons plus en détail :

Le genre Angraecum a besoin de luminosité et de températures moyennement chaudes. Il doit être humidifié en permanence, car il n’a pas de moments de repos.

Originaire des hautes terres d’Amérique centrale, le genre Miltonia veut des températures fraîches (15 degrés la nuit), se contentant d’une faible luminosité. Il en est de même pour le genre Odontoglossum.

Le genre Laelia, provenant de régions à fortes amplitudes thermiques, nécessite des variations de température de plusieurs dizaines de degrés tout au long de la journée, c’est pourquoi il est très difficile de le cultiver “en captivité”.

Le genre Zygopetalum ne nécessite pas peu d’humidité et peu de lumière. Il est nécessaire de les cultiver dans une serre.

Orchidées Rares : Normes :

Les orchidées raresils sont de plus en plus menacés, du fait des changements environnementaux en cours et de moins en moins favorables à la vie du monde végétal. Pour cette raison, ils sont protégés, même si, jusqu’à présent, des lois univoques n’ont pas encore été créées, c’est-à-dire valables partout dans le monde. Il n’y a que des réglementations territoriales, régionales ou nationales qui visent à protéger ces plantes rares et de plus en plus menacées, mais elles sont si nombreuses, et souvent aussi de contenus si différents, qu’elles suscitent beaucoup de confusion, évidemment au détriment des résultats.

Cependant, nous pouvons dire qu’aujourd’hui, il n’est pas permis de collecter et de conserver des espèces d’orchidées rares, surtout s’il s’agit de spécimens en voie de disparition. Cependant, même sans la présence de cette règle, il serait tout à fait impossible de pouvoir faire pousser et végéter un Orchidée rare dans un environnement autre que son habitat naturel, car celui-ci est très particulier et impossible à recréer parfaitement dans une serre ou même au jardin ou à la maison. Les quelques orchidées qui parviennent à survivre en captivité même en ayant un type d’habitat naturel très particulier, arrêtent souvent leur croissance, contrairement au comportement adopté par toutes les plantes cultivées à la maison, qui accélèrent leur croissance par rapport à celle des plantes poussant dans des espaces naturels.

Pour les plus passionnés, cependant, il est possible d’acheter des orchidées rares, même protégées, uniquement si elles sont produites artificiellement et exclusivement auprès de revendeurs agréés conformément à la loi, autorisés à la culture et qui doivent délivrer une documentation au moment de la vente.

De nombreuses manifestations et expositions ont été organisées en faveur des Orchidées rares et menacées, qui ont pour ambition, malheureusement encore lointaine, de rétablir l’équilibre de ces espèces. Les amateurs d’orchidées, les collectionneurs, les biologistes et les écologistes exigent, dans de tels événements, une plus grande attention au sol et à l’air, dont la pollution est un facteur déterminant de la disparition de ces espèces.

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